Le Cancalais © - bois d'ébène

Le Cancalais © - bois d'ébène
Ingrédients : Lames en acier Suédois Sandwick (12c27) contenant 0,65% de carbone et 13 % de chrome.
Manche en bois d’ébène.
Etui en voile de compétition.
Grande lame ouverte : 18,5 cm
Lame Huitrière ouverte : 16,5 cm
Manche : 10 cm
Un couteau de marin voyageur imaginé par Olivier Roellinger et fabriqué à Thiers.

Au couteau marin du terre-neuvas pour trancher la morue, du cap hornier pour couper le bout ou du corsaire pour l'abordage, il fallait rajouter la lame du mangeur d'huîtres…
120,00 €

Conseil

Après avoir ouvert des huîtres, rincer le couteau sous l'eau courante et bien l'essuyer avant de le refermer.
De temps en temps, poser une petite goutte d'huile minérale sur le talon des lames pour une souplesse de fonctionnement.
Sur le manche de type ébène ou bois exotique, le nourrir régulièrement à l'huile de lin.
Entretien du fil de la lame au fusil d'affûtage ou à la pierre à huile.
  • Provenance Fabriqué à Thiers (France)

Les mots d'Olivier Rœllinger

J'ai eu la chance de naître à Cancale, petit port de pêche breton situé entre Saint Malo et le Mont-Saint-Michel.
Comme on apprend à faire de la bicyclette, tous les jeunes apprennent à naviguer. Très vite, chacun doit posséder son couteau, le plus fidèle et nécessaire compagnon du marin qu'il soit au long-cours, pêcheur ou plaisancier.
Cette lame huitrière est belle dans sa fonction, autant pour les adeptes de l'ouverture sur le côté que pour ceux qui préfèrent la charnière du coquillage. Les huîtres creuses comme les plates ne peuvent lui résister, un système ingénieux de cran d'arrêt assure une sécurité maximum. De nombreux prototypes ont été nécessaires avant d'arriver à ce modèle complètement abouti.
Alors, après avoir ouvert une belle huître, expression de la vie marine, vous étalerez sur une tranche de pain un beurre salé qui perlera sous les caresses de cette lame née pour nourrir et jamais pour blesser.

Histoire

La forme de l'objet se rapproche du couteau « London » présent au fond de toutes les poches des aventuriers des mers dès le XVIIIème siècle.
D'après la légende, il était interdit d'embarquer une lame pointue pour éviter les bagarres meurtrières au sein de l'équipage, la lame est arrondie de type « pied de mouton ».
Le profil du couteau ouvert rappelle celui du cachalot ainsi que le mouvement de la houle. Fermé, une rondeur le caractérise au creux de la main et la lame devient alors une carène renversée.
A l'origine, certains modèles possédaient un épissoir que nous avons choisi de remplacer par une lame huîtrière.